Le Bayerischer Wald

Quelques jours passés dans le Parc National du Bayerischer Wald, en Bavière, qui resteront inoubliables… Un moment d’amitié, de rires entre potes, et surtout chargé « d’émotions animalières » très intenses.

Je ne présenterai pas ici cet exceptionnel espace, ça a déjà été fait mille fois sur la toile. Je vais juste partager mes impressions, en quelques lignes.

L’endroit étonne par son ouverture… (gratuité, accès permanent). Ceci nous a permis d’accéder aux spots intéressants dès l’aube, pour ne quitter l’espace qu’en soirée, lorsque la lumière avait trop chuté. En parlant de lumière, c’est très boisé, et donc les hautes sensibilités sont souvent de mise. Cette grande amplitude permet de bénéficier d’ambiances lumineuses différentes au fil de la journée, c’est exaltant.

Ce site nous aura permis d’aborder quelques espèces emblématiques. Ma motivation personnelle portait essentiellement sur le lynx, mais j’ai côtoyé quelques autres espèces avec grand plaisir.

Pas de miracles en terme d’observations. Elles se méritent. Le site est montagneux, escarpé, et une bonne condition physique est indispensable. Les espaces sont très grands (de mémoire, les sangliers disposent de 17 hectares, par exemple). Ainsi, en 4 jours pleins sur place, nous n’avons pu photographier la loutre qu’à une seule occasion. Elle demeurait invisible les autres fois.

Donc : beaucoup de marche, beaucoup d’attente, et une bonne compréhension du site pour optimiser ses affuts.

Les loups eux n’auront été abordables que lors de leur nourrissage, se tenant hors de portée de vue le reste du temps lors de notre séjour.

Les ours surprennent par leur apparente indolence, qui cache une force herculéenne. J’en ai vu un malmener un tronc d’épicéa (de plusieurs tonnes) tombé au sol, et l’ébranler sans difficultés.

Je reste assez impacté aussi par le mythique chat sauvage, au regard vert, envoutant. Il me tarde de le rencontrer sur notre territoire…

Coté focales : Je reviens avec un certain nombre de photos shootées à 600 mm, mais très honnêtement, c’est loin d’être indispensable. Une bonne organisation, de la patience, et donc un certain temps à passer sur place, garantissent à chacun de bonne images, sous réserve d’une météo satisfaisante (grand soleil pour nous les 4 jours !!).